4e de couv :
Ce sont deux loups blessés.
L’un par une vie de braquages, d’extorsions, d’années passées en prison : Matteo Astolfi, un criminel de haut rang.
Le second par son métier, la pression de sa hiérarchie, les trahisons de ses indics : Renan Pessac, commissaire à Paris.
Leurs deux destins vont se percuter. De braquages en filatures, ils vont se chercher, se traquer. Chercher tous deux à échapper à leur destin, pour connaître l’impossible rédemption. Jusqu’au grand chaos.
L’auteur : Christophe Molmy est chef de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, dite aussi Brigade antigang), à Paris.
Spécialiste du grand banditisme, il a commencé sa carrière dans la Police judiciaire à Marseille, et a longtemps travaillé à l’Office central pour la répression de banditisme (OCRB).
Il a 45 ans et c’est son premier roman.
Extrait : « Tout n’était que laideur. Cette bâtisse ressemblait à son monde, finalement, et tout était sa faute. Ses jambes faiblirent et il glissa lentement au sol. Il serra les dents pour ne pas se mettre à hurler. Son organisme ne secrétait plus d’endorphine, une souffrance atroce lui déchirait les entrailles à chaque respiration. La peau de ses mains avait pris une teinte blafarde qui l’effrayait. Prudemment, il glissa une main sous son teeshirt pour chercher la plaie du bout des doigts, mais la douleur le secoua de tremblements. Un goût métallique et salé inonda sa bouche, il cracha un peu de sang, considérant, vaguement hébété, la tâche brune qu’il venait de lâcher sur les carreaux de ciment défraîchis. Ses jambes étaient engourdies par l’humidité qui montait du sol. Quand tous ses membres furent paralysés par le froid, il cessa de lutter et se sentit flotter jusqu’à ce que la lumière s’éteigne. Plongé dans le noir, plus rien ne pouvait l’empêcher de se laisser couler. La pièce se mit à tourner autour de lui et il s’évanouit, enfin. Lorsqu’il reprit connaissance, le mur jaune pisseux était toujours là, en face de lui. Rien n’avait changé, ni ici ni dehors, et il sut qu’il allait devoir faire un choix. Il pouvait encore se battre, lutter pour se remettre debout et s’enfuir. Ou bien abandonner et mourir ici. »
Quand je vais sur ton blog, à chaque article je vois à quel point la richesse du polar est immense ! Tant d’univers différents, de belles plumes et d’histoires à découvrir. Un monde sans fin
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C’est pour cela que depuis toutes ses années, (Et oui je suis ton ainé, alors un peu de respect que diable), je ne me lasse jamais de ce genre que j’affectionne. Surtout que depuis quelques années, il fait des sauts du coté des littératures de l’imaginaire 😉 🙂
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t’es sure ? tu fais plus jeune que moi 😉
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Tu me flattes là, vas y maintenant, tu peux tout me demander. 🙂
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