Le livre :Pitié pour leurs âmes de John Searlestraduit de l’anglais (Etats-Unis) par Philippe Loubat-Delranc. Paru le 6 mai 2015 chez J.C Lattes. 20,90€ ; (444 p.) ; 23 x 14 cm
Quatrième de couverture
Pitié pour leurs âmes
« Pitié pour leurs âmes est le portrait ébouriffant d’une famille vénéneuse, assaillie par le surnaturel. Un roman troublant et fascinant. »
Gillian Flynn, auteur des Apparences
Les parents de Sylvie Mason ont une activité des plus singulières : ils aident les « âmes tourmentées » à trouver la paix. Au beau milieu d’une nuit d’hiver, ils reçoivent un appel téléphonique et se laissent convaincre de se rendre dans la vieille église à l’orée de la ville. Tandis que son père et sa mère s’engouffrent l’un après l’autre dans l’édifice, Sylvie les attend dans la voiture. Elle finit par s’assoupir… jusqu’à ce que des coups de feu retentissent.
Depuis cette nuit tragique, Sylvie n’aura de cesse que de découvrir ce qui s’est réellement passé et d’obtenir des réponses : le mystérieux don de sa mère, l’effrayante poupée enfermée dans une cage, la lumière allumée en permanence dans le sous-sol… Sylvie veut enfin lever le voile sur les secrets qui hantent sa famille depuis des années.
Alliant le goût de l’étrange d’un Stephen King et la tendresse d’un John Irving, Pitié pour leurs âmes nous livre une histoire au suspense saisissant, racontée par une jeune héroïne inoubliable.
L’auteur : Journaliste et critique littéraire, John Searles écrit notamment pour le New York Times, le Washington Post et Cosmopolitan. Il vit à New York.
Extrait :
Toi, de quoi as-tu peur ?
Chaque fois que le téléphone sonnait tard le soir, de mon lit, je tendais l’oreille.
Ma mère décrochait dès la première sonnerie pour ne pas nous réveiller, ma sœur – quand elle était là – et moi. À mi-voix, elle apaisait son correspondant avant de passer le combiné à mon père. Il s’exprimait sur un ton plus incisif, plus formel en convenant d’un lieu de rendez-vous ou en expliquant l’itinéraire pour venir jusqu’à notre vieille maison de guingois de style Tudor à Dundalk, dans le Maryland. Parfois, on les appelait d’une cabine publique d’une ville voisine, comme Baltimore. Un prêtre, supposais-je, avait noté notre numéro de téléphone sur un bout de papier pour le donner à quelqu’un. Ou peut-être l’avait-on tout bonnement cherché dans les pages fines comme de la soie de l’annuaire, car nous y figurions comme n’importe quelle famille ordinaire, nous qui étions tout sauf ordinaires.
Peu après que mon père avait raccroché, j’entendais mes parents s’habiller. Ils étaient un peu comme des personnages d’une vieille série télé arborant les mêmes tenues dans chaque épisode. Dès qu’elle se montrait en public, ma mère – grande, mince, anormalement pâle – portait une variante d’une robe sac grise avec des boutons de nacre sur le devant. Ses cheveux bruns méchés de blanc étaient toujours piqués en chignon par des épingles. De minuscules crucifix scintillaient à ses oreilles, un autre à son cou. Mon père portait des costumes marron foncé, une petite croix nichée contre sa poitrine sous sa chemise jaune à col à boutons, ses cheveux noirs lissés en arrière, si bien que ce qu’on remarquait en premier lieu chez lui était ses lunettes embuées à monture d’acier.
Une fois prêts, ils passaient sans bruit devant ma porte et descendaient l’escalier pour attendre dans la cuisine dont le papier peint bleu se décollait par endroits, buvant un thé autour de la table jusqu’à ce que les phares d’une voiture s’engageant dans notre allée éclaboussent le plafond de ma chambre. Puis je ne percevais que des murmures indistincts, mais j’avais ma petite idée sur ce qui se disait. Finalement résonnaient les pas de mes parents qui conduisaient le ou les visiteurs, dans la cave, où tout le monde se taisait.
C’est ainsi que les choses se passaient toujours jusqu’à une nuit neigeuse de février 1989.
Et un de plus dans la PàL ! J’avais marqué un temps d’arrêt quand je l’ai vu, je me demande si je dois te remercier ou te maudire 🙂
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Les 2 me vont cher Lord. 😉
Et tu me le diras après ta lecture, hein ?
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Je craque une fois de plus…T’es trop forte toi!!!
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Oh ma Foumette, merci pour ce petit compliment 😉
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Je rajoute, je rajoute !!!!1 de plus et 1 !!!
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Héhé, Anne Ju, tu aimes découvrir à ce que je vois ?
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Oui exactement
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Voilà qui nous fait un point commun en plus 😉
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Un titre de plus noté dans ma liste !!
Je ne connais pas !
Merci 😊
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Ravie de te faire découvrir chère Louise 🙂
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Je me le note volontiers celui ci!!!!!;)
Il a l’air pas mal……
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Je pense que je le faire aussi… je note stelphique, je note !!
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Noté, ma Belette, note sur tes bras puisque tu n’as plus de place 😉
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Heu… c’est rempli aussi !!
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Alors sur le haut de ton crane 😉
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Comment lirais-je avec mes cheveux ??
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Tu te rases la tête, et puis voilà, le tour est joué 😉
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Pas con !
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Pas que !
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;-))
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Noté, note stelphique. 😉
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Ca a l’air super dément ce bouquin je me le note dans ma wish-list d’urgence !!!
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C’est marrant qu’il soit passé inaperçu, d’ailleurs. Parfois je comprends pas, je sais pas toi David ?…
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Les mystères de la littérature. Beaucoup de paramètres, le premier étant le travail de l’éditeur et de la promo quil va faire sur un livre
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Quel enthousiasme dis moi. Tu me punis si je le lis pas?
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M^me pas, au moins tu as eu la curiosité d’en prendre connaissance 🙂
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la curiosité peut être, le temps non…
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Mais dans ce cas la curiosité n’est point un défaut. 🙂
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j’en ai marre de voir marquer partout que c’est dans la lignée du Gillian Flynn… Mais si tu me dis que c’est bien, je note, moi qui adore ce genre de bouquin !
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Ici c’est Gillian qui le dit…. 😉 🙂
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