Le livre : Le bourreau de Gaudi de Aro Sáinz de la Maza. Traduit de l’espagnol par Serge Mestre. Paru le 3 septembre 2014 chez Actes sud dans la collection Actes Noirs. 23,80€ ; (663 p.) ; 24 x 15 cm.
Le point de vue des éditeurs
Un corps en flammes est retrouvé pendu au balcon d’un des monuments les plus emblématiques de Barcelone, La Pedrera, d’Antonio Gaudí. Bien mauvaise publicité pour la ville à quelques semaines de la consécration par le pape de la Sagrada Familia.
Les services policiers sont aux abois et réintègrent l’électron libre Milo Malart, révoqué par mesure disciplinaire. Tandis qu’il enquête en binôme avec une jeune sous-inspectrice, qui semble tout droit sortie d’une série américaine à succès, les meurtres s’enchaînent selon un rituel immuable : toujours des membres de l’oligarchie barcelonaise, férocement mutilés au sein des édifices du célèbre architecte qui fait la gloire de la ville. Barcelone a vendu son âme au diable ; elle doit payer le prix de sa magnificence.
La chasse à l’homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ? Un prédateur sadique assoiffé de vengeance ou la victime d’un système politique arrogant et corrompu, qui sacrifie les plus fragiles au faste tapageur de la ville et à sa manne touristique ? Pour répondre, il faut d’abord décrypter le symbolisme ésotérique des oeuvres de Gaudí, aux formes proprement hallucinantes.
L’auteur : Aro Sáinz de la Maza est né à Barcelone en 1959. Il est éditeur et correcteur. Le Bourreau de Gaudí est sa première incursion dans le genre policier et a valu à son auteur le prix international RBA du roman noir. il s’est lancé dans la série de romans noirs consacrés à l’inspecteur Milo Malart.
Extrait:
« Milo tenta de se souvenir. Un homme avait été découvert suspendu à la façade de la Casa Milà, plus connue sous le nom de La Pedrera, au beau milieu du paseo de Gracia. L’assassin avait utilisé du câble d’acier pour lier les poignets de la victime, il l’avait suspendue au balcon du premier étage, puis il lui avait mis le feu. Lorsque les pompiers étaient arrivés, le malheureux était déjà tout calciné.
– Si je me souviens bien, la victime est un haut responsable de la Caixa, un ex-conseiller municipal à la culture, je crois. Un type dont on a dit qu’il pouvait devenir le futur maire de la ville. Je me rappelle plus son nom. Il faut bien admettre que l’assassin a fait preuve d’un certain courage (…) »
Le post-it de Ge
Le bourreau de Gaudi de Aro Sáinz de la Maza
Barcelone inspire, dernièrement j’ai eu la chance de lire pas mal de nouvelles plumes surtout des auteurs espagnols qui plante leur décor dans la capitale catalane. A chaque fois, la ville portuaire est le théâtre idéal pour jouer un drame social, une comédie dramatique, une pièce tragique, sombre voire noire. Barcelone est l’écrin parfait pour cacher et traquer la perversion humaine.
Imaginez Barcelone : la Rambla qui descend vers le port, l’architecture de Gaudi, les joueurs du Barça et cette formidable énergie qui se dégage de la ville et de ses habitants. Cette atmosphère si singulière en explorant les endroits inconnus du touriste, que les Barcelonais eux-mêmes ignorent…
Découvrez la Barcelone du quotidien, si vivante, cosmopolite et changeante, en perpétuel mouvement. Des promenades qui nous emmènent des hauteurs de Montjüic et du Tibidabo au bord de mer de la Barceloneta, écoutez les habitants racontant leurs quartiers et les transformations des lieux qui leur sont chers.
Découvrez un autre visage de la capitale catalane.
Dans une intrigue magistralement tenue jusqu’à la dernière page, orchestrant pressions politiques, énigmes maçonniques, mœurs dissolues et presse à sensation, Aro Sáinz de la Maza nous propose une enquête dans Barcelone sur les traces de Gaudi, du symbolisme maçonnique et des ravages de la spéculation immobilière contemporaine.
Le Bourreau de Gaudí plante l’envers du décor d’une cité unanimement saluée pour sa beauté et sa prouesse architecturale.
Barcelone a tout pour être une des grandes Villes du Noir.
Elle est sans contexte la capitale espagnole du polar.
Cette ville enclavée entre son port et entre les fleuves le Besos , le Llobregat et la Sierra de Collserola , est un endroit idéal pour placer une intrigue policière ou noire.
Une « Ville des prodiges » terriblement moderne et effroyablement archaïque.
Le pétouillon saisissoire…. j’avoue que le personnage ne me fait pas rire mais ce sketch, si 🙂
En dehors de ça, merci pour la découverte ma Geneviève 😉
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Il y a aussi « le pétouillon accrocheur »….
Sinon ce livre devrait être aussi pour toi une belle découverte. De la littérature noire comme on l’aime.
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Je note alors 🙂
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Superbe écriture en plus, oui note ma Poulette !
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Tu as raté ta vocation : vendeuse au télé-achat parce que là, j’ai envie de le découvrir ! (le roman, pas toi aux côtés de Bellemare 😆 )
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Mince alors je croyais pouvoir remplacer le grand Pierre !
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Il est à la retraite, mais tu peux essayer de l’imiter déjà !! Tu te refais les sketchs de Laurent Gerra l’imitant et c’est go !
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Je crois pas connaitre ce sketchs !
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Laurent Gerra me soule souvent car il est devenu trop vulgaire et trop pipi-caca, à la fin, ça tue, mais là, il était encore avec Virginie Lemoine dans son imitation du Pierre Bellmare. Image merdique, mais le son est le plus important !
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Merci pour le lien ! ah oui c’est ses débuts. Moi aussi il me soûle
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Surtout que c’est toujours le même, un peu ça va, trop… bonjour les dégâts !
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Avec modération en somme !
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Avec qui ?? 😀
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Quoi, tu ne le connais pas !
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Non, jamais vu ce fameux « modération » dont tout le monde me parle.
D’ailleurs, je n’ai jamais bu à Outrance, je ne sais même pas où c’est, « Outrance » !
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A l’opposé de la où habite modération !
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Faudrait un jour que je fasse leur rencontre, tout de même…
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Oui ça devient m^me urgent ! mdr
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Mais si on invite modération pour un verre, jamais je ne me mettrai minable au mojitos avec Anne-Ju !!
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T’inquiète je le ferai boire, il ne verra plus rien non plus du coup !
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Chouette !!
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Ben, ou on se met minable ou bien !
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Oui, je commence déjà !
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Prends pas trop d’avance tout de même !
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Non, juste un peu…
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Bon, j’ai refais mon retard. A ta santé ma Belette !
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Hips !
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glup’s notre Belette a dejà trop bu !
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Touzours.
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ben z’êtes drôlement bizarre dame Belette, là !
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Oui, je sais, je sais…
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ça me rassure que tu le saches, enfin ça me rassure qu’à moitié.
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