Avis d’Expert, saison 2 : Affaire n° 10 : l’affaire Fualdès.
C’est reparti de plus bel pour nos « Avis d’Expert »
Et Cathie cette fois nous entaïne dans le sud Ouest de la France
Au tu début du 19e siècle.
Allez place à l’ Affaire n° 10 : l’affaire Fualdès.
Affaire n° 10 : l’affaire Fualdès.
Acte 1 : L’affaire Fualdès.
De rebondissements en rebondissements, les circonstances entourant l’assassinat de Fualdès, en 1817, deviennent de plus en plus obscures au fur et à mesure que de nouveaux témoins se présentent devant la police. Cette affaire, jamais clairement élucidée, aura un retentissement considérable en France.
Acte 2 : Enquête sur un crime crapuleux.
Le 20 mars 1817, les eaux de l’Aveyron rejettent le cadavre d’Antoine Bernardin Fualdès, ancien procureur impérial, un notable bien connu à Rodez où il résidait. L’homme a été égorgé puis vidé de son sang avant d’être jeté dans la rivière. Le jour même, la canne de la victime ainsi qu’un mouchoir ayant probablement servi de bâillon sont retrouvés dans un quartier populaire de Rodez, rue des Hebdomadiers, non loin d’un établissement de très mauvaise réputation tenu par les époux Bancal.
A l’étage logent un ancien soldat, un dénommé Collard, et sa maîtresse, Anne Benoist. Le juge Teulat, chargé de l’instruction, grâce aux indices et aux quelques témoignages recueillis, reconstitue les faits ainsi : Fualdès est sorti de chez lui le 19 mars au soir en emportant des papiers. Par ailleurs, les habitants de la rue Hebdomadiers se souviennent que, le même soir, un vielleux et un joueur d’orgue de Barbarie n’ont cessé de jouer des rengaines devant la maison Bancal : le juge suppose que ce vacarme inhabituel devait servir à couvrir les cris de quelqu’un et que Fualdès a été attiré et assassiné dans la maison en question. D’ailleurs, au cours de la perquisition des lieux, les policiers découvrent des linges ensanglantés et la veste de Fualdès.
Aussi tôt, le couple Bancal, Collard, Anne Benoist et quelques autres habitués sont arrêtés et incarcérés. Madeleine, la fille des tenanciers, âgée de 9 ans, en échange de bonbons, affirme avoir assisté au meurtre, dissimulée dans un coin de la cuisine. Elle raconte : de nombreux hommes et de mystérieuses femmes voilées entouraient la table de la cuisine sur laquelle était étendu un homme qui, malgré ses supplications, fut égorgé par Collard. Ensuite, les femmes ont recueilli son sang dans une bassine et l’ont donné aux cochons. Puis ils ont emporté le corps mais elle n’en sait pas plus. Le plus curieux est que personne ne remet en doute ce témoignage.
Les circonstances du crime étant établi, le mobile est rapidement établi : le 18 mars, suite à la vente d’un domaine, Fualdès a touché la somme de 26 000 francs. De plus, le filleul de l’ancien magistrat, rené Bastide-Gramont, et son beau-frère, un homme du nom de Jausion, sont criblés de dettes. De là à établir une relation de cause à effet, il n’y a qu’un pas que le juge franchi allègrement. Pour lui, les deux compères ont attiré Fualdès dans un traquenard et l’ont fait égorger par leurs complices dans la maison des Bancal. Malgré de nombreuses zones d’ombre et des questions restées sans réponse, l’enquête est bouclée.
Acte 3 : Rebondissements.
Ainsi, fin avril, quinze personnes se retrouvent en prison. Toute la France se passionne pour l’ « affaire », y compris la presse qui, estimant que tout est trop simple, échafaude d’autres hypothèses, plus ou moins farfelues : révolutionnaire convaincu, loyal serviteur de l’Empire, Fualdès n’a-t-il pas été victime d’une vengeance de ses ennemis royalistes ? D’autant que l’ancien magistrat est censé en savoir long sur la supposée disparition du dauphin Louis XVIII de la prison du Temple…
Le procès doit se tenir devant la cour prévôtale de l’Aveyron, juridiction d’exception créée pendant la Restauration pour juger, selon une procédure expéditive, les crimes de droit commun et les délits politiques. Premier coup de théâtre : à la veille du début du procès, la chambre de mises en accusation de la Cour Royale de Montpellier retire l’affaire à la cour prévôtale pour la confier à la cour d’assises de l’Aveyron, sans aucun explication ni justification.
Un second coup de théâtre rend cette cause encore plus mystérieuse : Clarisse Manzon, la propre fille du président de la cour prévôtale, menant pour l’époque une vie fort dissolue, raconte à son amant que, pendant la nuit du 19 mars, elle se trouvait dans la maison des Bancal pour un rendez-vous galant et a assisté au meurtre de Fualdès. Le fait ayant été rapporté au juge Teulat, celui-ci convoque la jeune femme et l’interroge, mais, dans un premier temps, elle nie tout en bloc, avant de se rétracter le lendemain.
Jusqu’au 18 août, date finalement retenue pour le début des audiences, Clarisse Manzon, surnommée par la presse « Madame mensonge », ne cesse de faire des déclarations contradictoires et devient la véritable vedette de l’affaire.
Acte 4 : Le procès de Rodez.
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Punaise, la carte postale avec le chemin tracé en rouge !! OMG.
Encore un mystère de plus, je ne suis pas plus éclairé, mais je me coucherai moins bête 🙂
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Quoi tu ne vas pas envoyer Sherlock enquêter sur cette affaire irrésolue ?
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Il sèche encore sur celle de Jack ! 😆
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Ben, il m’avais semblé qu’il l’avais résolu, voir Bob Garcia, mince j’ai oublié le titre ! Il va revenir… Enfin une enquête que j’avais beaucoup aimée !
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Merci de nous faire découvrir un fait peu connu et quel brio !
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Elle est terrible notre Expert en chef !
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A reblogué ceci sur kirsteen duvalet a ajouté:
Lundi c’est Avis d’Expert !!!
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Et oui, merci Kirsteen
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Merci pour cet article passionnant, comme toujours !
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Merci de nous être fidèle et d’être là au rdv de notre avis d’expert , Kirsteen
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J’ai hâte d’être à lundi pour découvrir un nouveau dossier, c’est une merveilleuse façon de débuter la semaine ! 😉
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J’espère que tu viendras aussi nous rendre visite un peu dans la semaine, on va proposer d’autres choses sympathiques aussi.
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Mais je suis fidèle à tous vos rendez-vous !! Mais j’ai un petit faible pour le lundi, j’avoue ! 😉
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Bon alors tu es pardonnée chère Kirsteen ! 😉 😛
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Ouf !! J’ai eu peur qu’une horde de flingueuses en furie ne débarquent à ma porte pour me punir…
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Les flingueuses sont des anges, mais chut ne le dis pas, sinon elles ne vont plus être crédible. 😉 🙂
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Bouche cousue…
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Oui parce qu’elle sont aussi capable de flinguer à tout va si leur secret est divulgué !
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Merci pour cette découverte car je ne connaissais pas ce fait divers non plus.
Bonne journée
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Oui je crois que ça va être une découverte pour nous toutes !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci
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Je ne connaissais pas ce fait divers.. Merci
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Je suis comme toi Stef, je l’ai découvert en le mettant en page !
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