Papote d’auteur, Miss Aline était avec Lawren Schneider
Le 25 novembre dernier, j’été invitée sur le salon de Mon’s Livre. Flora Dequenne, chargée de projets du salon, m’offrait la possibilité de rencontrer l’auteur de mon choix pour une petite interview en aparté. Pourquoi avoir choisi Lawren Schneider ? Parce que son livre Les larmes des cigognes m’attirait depuis un petit moment. C’était aussi l’occasion de discuter avec un auteur que je n’avais pas encore rencontré.
Papote avec Lawren Schneider.
By Miss Aline
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Miss Aline : Comment êtes-vous venu à l’écriture ?
Lawren : Durant l’adolescence j’ai commencé à écrire des petits textes, des nouvelles ainsi que des textes de chansons. Musicien multi-instrumentiste, je composais parfois également la musique. Puis la vie normale a pris le dessus : faire des études, des enfants, trouver du travail, élever ces enfants, s’investir professionnellement. C’est lorsque ma fille aînée m’a annoncé son départ de la maison, en 2014, que j’ai ressenti un grand vide et me suis remis à écrire, 22 ans plus tard.
Miss Aline : C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ! Prometteur ce premier essai ?
Lawren : Oui, enfin presque…. Ne voulant pas faire les choses à moitié, j’ai directement attaqué l’écriture d’un roman, « L’héritage de Lizie » ! Seulement, j’ai dû me rendre à l’évidence, il fallait que apprendre à écrire au-delà de savoir raconter des histoires. J’ai donc jeté les cinquante premières pages écrites à la poubelle. Puis j’ai recommencé encore deux fois avant de présenter le résultat à mes proches. Ce premier roman m’a fait passer par toutes les émotions possibles, de la peur d’être ridicule à la jouissance d’arriver à construire une intrigue qui a dépassé largement mes idées de départ !
Miss Aline : Vous vous laissez guider par vos personnages ou tout est bien structuré dés le départ ?
Lawren : Les deux mon capitaine ! J’écris souvent une trame qui m’emmène sur quelques chapitres, puis me mets à écrire. Je ne pourrais pas écrire l’intégralité du scénario au départ. Le fait d’avoir fixé un petit cadre, sans qu’il soit rigide, me permets d’adapter et, de plus en plus, les personnages prennent le dessus. Souvent surpris, je recommence donc à fixer un petit cadre pour les chapitres suivants et l’histoire se répètent. Je démarre donc l’écriture avec le début, une fin et une atmosphère visée, mais tout peut changer au cours du process d’écriture !
Toujours intéressant de découvrir un auteur, son approche de l’écriture.. Merci à Miss Aline 🙂
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Oui toujours intéressant de discuter avec un auteur de sa passion. Merci La culture dans tous ses états. Bon dimanche à vous.
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