Le livre : Le Dragon du Muveran de Marc Voltenauer. Paru le 7 septembre 2017 chez Pocket.dans la collection Thriller. 8€95. (599 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
Le village de Gryon, dans les Alpes vaudoises, est en émoi : dans le temple gît un cadavre, nu, allongé sur la table sainte à l’image du Christ crucifié. À l’extrémité du couteau qui lui a transpercé le coeur, un message : « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! » L’inspecteur Andreas Auer est convaincu que ce meurtre est le premier acte d’une mise en scène macabre et symbolique. Peu à peu, les secrets que certains villageois auraient préféré garder enfouis refont surface et viennent semer le trouble dans ce lieu d’habitude si paisible…
L’auteur : Marc Voltenauer est diplômé de théologie de l’Université de Genève. Le Dragon du Muveran est son premier roman. Marc Voltenauer est né en 1973 à Genève, et a vécu à Versoix, au bord du Léman, les vingt premières années de sa vie. Enfant, il est partagé entre sa passion pour le foot et son attrait pour une carrière de pasteur, peut-être pour suivre les traces de son grand-père, évêque au sein de l’église luthérienne de Suède. Après des études de Théologie à l’Université de Genève, Marc Voltenauer s’engage comme Secrétaire général des Unions Chrétiennes de Genève et opte ensuite pour un poste dans les ressources humaines au sein d’une banque. C’est suite à un voyage autour du monde qu’il décide de se mettre à l’écriture, et trouve à son retour son inspiration dans le pittoresque village montagnard de Gryon. Grand amateur de films et de romans policiers, il se dirige tout naturellement vers le polar.
Extrait :
Que resterait-il de son existence ? Rien ? Il ne pouvait pas accepter l’idée que la mort soit la fin de la vie. La considérer comme un accomplissement n’entrait pas non plus dans sa conception des choses. Son âme et sa raison menaient un combat intérieur, l’une contre l’autre, mais dans le même but. Ne pas voir en la mort une simple date-butoir dénuée de sens. Il avait passé les quarante premières années de sa vie à développer son ego, ce en quoi il avait particulièrement bien réussi. Mais maintenant, il devait apprendre le détachement de soi pour se réconcilier, non pas avec l’idée de la mort en général, mais de sa propre mort. Et du coup, accepter sa vie. Plus facile à dire qu’à faire.
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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