Le livre : Congés mortels de Didier Fossey – Paru le 12/11/2019 chez Flamant noir éditions – collection Polar. 20 €. ( 296 pages) ; 13 x 21 cm
4ème de couverture :
Juillet 1936. Corbigny, dans la Nièvre.
Paul Perrin, alias « Le Bredin », un paysan, sillonne la campagne en quête de femmes qu’il agresse et tue. Peu cultivé, mais rusé, il échappe aux enquêtes de gendarmerie. La mobilisation de 1939 va lui éviter beaucoup d’ennuis…
Juillet 2006.
Un couple de randonneurs est retrouvé décapité sur un chemin, près de Clamecy, dans la Nièvre. L’une des victimes est le fils d’un magnat de la presse parisienne. Une autre femme disparait peu de temps après. L’affaire est confiée au commandant, Boris le Guenn, de la BAC parisienne, qui se rend sur place. Mais après quelques jours l’enquête ralentit. Les éléments trouvés ne correspondent à rien. C’est alors que Boris rencontre Fernand, l’ancien du village, celui qui perd la tête. Le vieil homme lui assure que « Le Bredin » est revenu et qu’il est le meurtrier. Le commandant va tenter d’établir un lien entre le passé sombre de la France de 1940 et l’affaire actuelle, sans imaginer jusqu’où cette enquête hors de Paris le mènera.
Et si les propos du vieillard avaient un sens ?
L’auteur : Didier Fossey est né à Paris. Après quinze ans passés dans la restauration durant lesquels il a été, entre autres, serveur à bord du célèbre paquebot « Le France » avant d’ouvrir son propre restaurant dans le Sud-Ouest, il change de cap en 1983, et intègre la Police nationale. Pendant 18 ans, il a fait partie de la BAC parisienne avant d’opter pour des services plus calmes. Après trente et un ans de service, l’heure de la retraite a enfin sonné ! Son goût pour les mots, il le tient de sa grand-mère, qui veilla toujours à ce qu’il s’instruise par la lecture et soigne son écriture. Après avoir retrouvé des textes écrits pour le plaisir, il se lance dans l’écriture de son premier polar, Tr@que sur le Web en 2010, puis un autre polar, Ad Unum, en 2011. En 2014, il écrit un roman d’action. Puis, en 2015, il renoue avec le polar et écrit Burn-Ou aux Éditions Flamant Noir. Le livre remporte le PRIX POLAR 2015 du LIONS CLUB et rencontre un véritable succès auprès de nombreux lecteurs. En 2018, il écrit une nouvelle enquête de son commissaire, Boris Le Guenn : ARTIFICES. On pourrait vous dire aussi qu’il est né en 1954, qu’il n’a jamais correspondu aux clichés de policiers, ce qui a lui a valu parfois quelques remontrances. Qu’il aime aussi chiner dans les brocantes, écouter Serge Gainsbourg et manger un Paris-Brest, que sur une piste de danse il a deux pieds gauches et qu’il est ophiophobe, mais ça, c’est une autre histoire… Il est aujourd’hui l’auteur de six romans.
Extraits :
« Gaubert, votre prémonition s’avère exacte. On va pouvoir faire provision de PQ. Les emmerdements commencent… »
« Je confirme, dans le dossier néonazi, cette société est citée, il s’agit de Astropolis Sécurité. Le patron s’appelle Cohen. Il dit quoi, le gars dans son courriel ?
— Il n’apprécie pas du tout, et s’il s’appelle Cohen, on peut le comprendre. Il menace Mathieu Joris, je cite : « péter la gueule, couper les couilles et lui faire bouffer »… tout un programme.
— Je vois… un poète. »
« L’homme se laissa tomber sur lui, l’immobilisant, resserra ses mains autour de son cou et commença à serrer. Il approcha sa bouche de son oreille et lui murmura quelques mots, avant de lui briser les cervicales.
Il se redressa, les bras ballants, contemplant le corps sans vie du vieillard, dont les yeux morts semblaient le défier.
— Me regarde pas, charogne ! dit-il en lui donnant un violent coup de pied dans les côtes. »
« Deux heures plus tard, le bois grouillait de techniciens en combinaison blanche, de gendarmes, et d’employés des pompes funèbres en attente d’enlever le corps. D’après le médecin légiste, la victime n’était pas là depuis plus de deux jours. Seules des calliphoridaes avaient commencé à investir le corps.
Devant l’air interrogateur d’Antoine à l’énoncé de ce mot peu commun, il expliqua que ces insectes étaient des mouches à viande attirées par la chair humaine ou animale, juste après la mort. Il s’agissait de la première escouade d’insectes nécrophages qui ensuite serait suivie des Sarcophagidae, Dermestidae et autres Tineidae, au moment de la décomposition. »
Ah non, rien de plus terrible que les congés mortels !!! :p
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Et, pourquoi pas !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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