Le livre : Bis – Quarante chroniques de l’Au-delà de David Eagleman. Paru le 8 octobre 2009 aux éditions NIL. Epuisé en neuf ; (165 p.) ; 18 x 11 cm. Roman traduit de l’anglais (USA) par Daphné Bernard.
4ème de couverture :
Provocantes, drôles, métaphysiques, illuminées, troublantes… Quarante façons d’imaginer la vie après la mort.
Qu’y a-t-il après la mort ? Le Paradis existe-t-il ? À quoi ressemble-t-il ? Au travers d’une série de contes très courts, et avec un humour inattendu, Bis propose quarante variations sur le thème de Dieu et de l’Au-delà. Ici, Dieu est une femme ; là, c’est un homme ou un couple ; Il a la taille d’un microbe et ne sait pas que l’homme existe ; Il vénère Mary Shelley et son Frankenstein ; Il est absent, mort, ou s’ennuie tant qu’Il condamne l’humanité à l’immortalité en Sa compagnie. Dans l’Au-delà, vous revivez votre vie à rebours ; vous devenez la personne de votre choix ; vous êtes un acteur dans les rêves des vivants… Autant de scénarios loufoques et d’hypothèses insolites qui font écho aux grandes questions de l’humanité.
C’est en sa qualité de neuroscientifique et d’écrivain que David Eagleman interroge le domaine des tous les possibles. Il se détourne de l’Au-delà tel que le prêchent les religions, monothéistes ou déistes, pour explorer toutes les idées « qui vont bien plus loin que des bibles diverses ». C’est l’homme qui ressort grandi de cette démarche : en nous parlant de l’Enfer ou du Paradis, David Eagleman nous parle de nous et nous invite à jouir de la vie présente. Une vie présente qui est peut-être autrement plus belle et plus parfaite que tous les « Paradis » qui nous attendent.
L’auteur : David Eagleman a grandi au Nouveau-Mexique. Après des études de littératures anglaise et américaine, il a obtenu un doctorat en neurosciences. II dirige aujourd’hui le laboratoire de Perception et action à l’université de Baylor (Texas). La nuit, il est écrivain.. Il est l’auteur de Bis (NiL, 2009) et d’Incognito (Robert Laffont, 2014).
Extrait :
Pendant tout ce temps, les Hommes ne cessent de L’implorer, Le pressant d’intervenir en leur faveur. Il se boucha les oreilles et hurla pour ne pas entendre les cris des villages pillés, les prières des soldats exsangues, les supplications d’Auschwitz.
Résultat ? Il se réfugie dans sa chambre et, la nuit, monte en cachette sur le toit avec Frankenstein pour lire et relire la manière dont le monstre sans pitié accable le docteur Victor Frankenstein de ses sarcasmes depuis les glaces de l’Arctique. Et Dieu Se console en songeant que toutes les créations s’achèvent ainsi : les Créateurs impuissants fuient ce qu’il sont façonné.
Quelque chose d’original!
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Oui, différent 😁
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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