Le livre : La Ferme aux poupées de Wojciech Chmielarz, traduction du polonais de Erik Veaux Paru le 5 avril 2018 chez les Éditions Agullo dans la collection Agullo noir. . 22€. (399 p.) ; 21 x 15 cm. Réédité en poche le 3 avril 2019 aux Livre de poche Policier, n° 35358. 8€20. (442 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
« Mortka songea que toutes les barres d’immeubles de toute la Pologne avaient le même aspect : des logements vieillots, étroits, qui sentaient le bouillon de poule. »
L’inspecteur Mortka, dit le Kub, a été envoyé à Krotowice, petite ville perdue dans les montagnes. Officiellement, il est là pour un échange de compétences avec la police locale. Officieusement, il y est pour se mettre au vert après une sale affaire. S’il pense être tranquille et avoir le temps de réfléchir à l’état de sa vie personnelle, il se trompe lourdement. Quand Marta, onze ans, disparaît, un pédophile est rapidement arrêté, qui reconnaît le viol et le meurtre de la petite. Mais l’enquête est loin d’être terminée : les vieilles mines d’uranium du coin cachent bien des secrets… et peut-être quelques cadavres.
Il faudra tout le flair du Kub pour traquer des trafiquants dont la cruauté dépasse l’entendement.
L’auteur : Wojciech Chmielarz, né en 1984, est rédacteur en chef de niwserwis.pl, un site internet dédié à l’étude du crime organisé et de la sécurité internationale. Il est l’auteur de quatre romans mettant en scène l’inspecteur Mortka, pour lesquels il a été nominé trois fois au prix du Gros Calibre, récompensant les meilleurs polars polonais.
Extrait :
Mortka songea que toutes les barres d’immeubles de toute la Pologne se ressemblaient : des logements vieillots, étroits et qui sentaient le bouillon de poule. Celui-ci ne faisait pas exception. Il eut du mal à se faufiler dans l’entrée de son appartement entre une armoire, des vélos et un empilement de vêtements.
Une femme d’environ la quarantaine, cheveux marron, gras, ramenés en arrière et noués en queue-de-cheval, l’invita à entrer. Elle portait un pantalon de sport et une chemise noire recouverte d’un tablier de cuisine taché. Plutôt que de lui dire « bonjour » ou quelque chose dans le genre, elle observa longuement Mortka en gardant un silence abattu.
– Je ne vous connais pas, fit-elle enfin. Vous êtes certainement policier ?
– Je suis l‘inspecteur Jakub Mortka. Je viens de la Criminelle et Antiterrorisme de Varsovie.
– Mais nous ne sommes pas à Varsovie, juste à Kretowice, remarqua le femme avec lucidité.
– C’est exact, répondit Mortka, avant de réciter la formule apprise pour ce type de circonstances : Je participe au programme « Pont » de la police. Il consiste en ceci que des agents effectuent des stages chez des collègues d’autres villes. Le programme sert à des échanges d’expériences, à connaître les problèmes de criminalité d’autres unités, à acquérir des connaissances et à nouer des contacts susceptibles d’être utiles à l’avenir. Et nous continuons à travailler normalement. Ce qui signifie que j’ai les mêmes prérogatives et obligations que mes collègues du commissariat de Kretowice.
Une série que je lis toujours avec impatience. Un personnage intéressant et toujours l’humour de l’auteur.
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Merci pour ce retour éclairé Alex 🙂
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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